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Paroles de lecteurs Soutien aux producteurs évincés par Lactalis

« Trop facile pour Lactalis, le groupe sait que les autres laiteries
ne reprendront pas ces éleveurs ! », s'indigne Steph72. (©DR, Terre-net Média)

Les lecteurs de Web-agri sont solidaires des producteurs qui, après avoir témoigné contre Lactalis dans l'émission Envoyé Spécial, ont été victimes de représailles de la part du géant laitier. « Facile en effet, pour lui, de rompre des contrats. En plus, ces éleveurs auront du mal à retrouver une laiterie », répètent plusieurs d'entre eux. « On est revenu au Moyen Âge », « Qui a dit que nous étions dans un pays libre ? », lancent d'autres. Quant au prix du lait, la situation ne semble pas meilleure chez les autres transformateurs, privés ou coopératives. En tout cas, tous les commentaires le confirment : l'embellie promise pour 2017 est très timide.

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Balel : « Cinq otages libérés : ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu une si bonne nouvelle ! J'espère qu'ils seront reçus à l'Élysée pour l'occasion. »

Bray : « Faites du blé pour que Lactalis ferme ses usines françaises ! Et qu'elle aille chercher du lait allemand non fromageable ! »

RD : « Facile de rompre un contrat surtout quand il est écrit en faveur de mon seigneur Lactalis. Est-il normal que les producteurs crèvent la dalle tandis que leur acheteur de lait continue à engranger des bénéfices ? Mais bien sûr, la juste répartition des bénéfices n'est pas dans le contrat. On retourne au Moyen Âge : travaille et tais-toi. Je suis de tout coeur avec ces éleveurs. »

IH : « Ce sera très difficile pour eux de retrouver une laiterie. Le système est entièrement verrouillé. Les autres collecteurs ne prennent plus personne. »

José Bové : « (...) Je travaille avec Lactalis et ce n'est pas pire ni mieux qu'ailleurs... »

CE : « Je soutiens ces cinq producteurs pour négocier au mieux leurs indemnités de licenciement. Comment puis-je les contacter ? »

Lucho : « Les relations transformateur/producteurs sont au top chez Lactalis. M. Nallet se considère employeur des producteurs. Je croyais que nous étions apporteurs de lait. Hé ben, on descend bien bas. »

Steph72 : « Trop facile pour eux, ils savent que les autres laiteries ne reprendront pas ces éleveurs. Qui a dit qu'on était dans un pays libre ? »

Francis : « L'émission d'Envoyé spécial était uniquement à charge mais rien n'empêche le groupe Lactalis de se défendre publiquement. Pourquoi ne le fait-il pas ? Parce que la cupidité est sa seule motivation, et que c'est difficilement avouable publiquement. »

Quid du prix du lait en ce début d'année 2017 ?

Jo : « Nos laiteries privées ou coopératives vont se faire des c... en or. Et nous, on a du mal à tenir la tête hors de l'eau. » 

Steph72 : « Si l'Europe avait mis en place la régulation à la sortie des quotas, nous n'aurions pas autant de stocks de poudre qui pèsent sur les prix. À la tête de l'Europe, il y a une belle bande d'incapables bien trop payés. »

Nicolas : « On ne peut pas ne se focaliser que sur le beurre. Tant que la poudre de lait écrémé restera autour de 2 200 €/t, point d'embellie en vue. Surtout qu'il faudra en déstocker 350 000 t (intervention UE). Roquemachin est à côté de la plaque. »

Chrislait : « Oui,chez lactalis 312 €/t. Mais n'oublions pas qu'en janvier 2016, on était à 265... »

Jonathan : « 320 €/t pour janvier et février chez Savancia Bretagne, et 310 annoncés en mars. Quelle embellie ! »

Chat : « Vous avez vu du lait de base à plus de 300 € ? »

Chrislait : « Encore une année qui ne couvrira pas les coûts de production ! »

Steph 76 : « Paye de janvier à 313 €/t, février à 308, mars à 305. 2017 va ressembler à 2014. Je m'interroge !!! Tu verras, ça ira mieux au second semestre ! Pipo, pipo... »

Lactalis, Agrial, Leclerc et les autres : même combat !

Agrial nous bouffe : « Vive Agrial ! Des parts sociales pour être payé plus bas que chez Lactalis ! Qui dit mieux ?( 6 % du CA lait, bientôt 11%) Vive les coops ! »

Patrick : « Leclerc et Lactalis ruinent l'agriculture française qui les ont faits se développer. Deux marques et enseignes à boycotter. Leclerc fait un carton : pression à l'achat sur tous ses fournisseurs, destruction progressive de l'emploi en France, prix en rayon en hausse permanente, lots souvent à des prix de revient unitaires plus élevés, etc. Il fait des bénéfices affolants et certains croient à sa communication mensongère. »

Pipo 1er : « Il ne faut pas se demander ce que l'industrie et la grande distribution engrangent comme pognon car dans les magasins, rien n'a baissé. Certaines laiteries commencent à avoir peur qu'il n'y ait bientôt plus assez de producteurs en France. Mais bon, ils l'auront chercher. »

Balel : « Où vont les marges ? Telle est la question. Il faut commencer par aller le demander aux représentants des producteurs qui sont à la tête des coops. Car, s'il y a une "bonne valorisation" via de grandes marques, ce sont soit des voleurs soit des incapables. Pour ce qui est des privés, ils suivent le tempo donné par les premiers cités. »

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